Atelier d'écriture de Sylvie Dambrine
Découvrez l'atelier d'écriture en ligne de Sylvie Dambrine (certifiée animateur d'atelier d'écriture : Éveilleur-d'idées).
C’est avant tout la joie de se retrouver tous les mardis sur le site Internet pour prendre connaissance du sujet de la semaine et des réponses à celui de la semaine précédente. Ces derniers, aux idées parfois vagabondes font surtout appel à votre imaginaire ou à des souvenirs accrochés à l’attrape-rêve.
Cet atelier est amical ! On est dans la bienveillance, pas de meilleur ni de moins bon. C’est un moment de partage ouvert à tous.
La phrase "certifiée animateur d'atelier d'écriture : Éveilleur-d'idées" signifie que Sylvie Dambrine a reçu une certification pour animer des ateliers sous le titre d'Éveilleur-d'idées. Cela implique qu'elle est qualifiée pour stimuler la créativité et l'innovation chez les participants de ses ateliers.
247eme
D'après la chanson de P.Perret
Ouvrez... Ouvrez la cage aux oiseaux...
Cet été, Sylvie Dambrine vous propose un mardi sur deux une nouvelle idée d'expression.
Vous avez en plus la possibilité d'envoyer un ou plusieurs textes libres en employant les mots : courage, ou dignité, liberté d'expression, ou censure. Ou tous !
Écrivez au début de votre texte ceux que vous avez traités. Vos réponses seront remises à la Médiathèque, si vous l'acceptez, et peut être lus dans le cadre du soutien par la Mairie de Saint-Raphaël de libérer l'auteur Boualem Sansal.
Ce sont des beaux et bons mots...
Toutes les propositions d'écriture de Sylvie Dambrine sont protégées par la SACD.
La participation à cet atelier est gratuite.
Veuillez signer vos écrits par votre prénom et préciser le numéro de votre département.
Un échange avec Sylvie, un conseil sur votre écrit, contactez
Vos réponses :
Où va t-il avec son pas de cigogne entre les bosquets qui bordent les champs, et les prés écrasés de soleil. Son chapeau troué lui couvre à peine sa tête de paille jaunie. Il se sentait à l'étroit, toujours des limites pour contenir, et serrer.
L' épouvantail à moineaux s'est fait la malle.
Ça ne me surprend pas plus que ça. Haut perché comme il était, il ne faisait pas grand chose. Tout petit déjà il avait fait son choix :
- moi j'f'rai peur, voleur de soupe, massacreur de p'tits pois, assassin de limaces... J'sais pas bien quoi, mais j'ficherai la trouille !
Avec ses grosses lunettes à double foyer, ses cheveux filasses couleur carotte, ses oreilles décollées et ses petites dents de lapin, un nez à piquer les gaufrettes, Jojo se faisait traiter d’épouvantail à moineaux.
Oui, j’en ai assez que les oiseaux me fassent dessus, sans compter que la veste dont on m’a affublé ne sent pas la rose. C’était une vieille nippe récupérée dans une cave qui avait pris l’eau. Je ne vous dis pas l’odeur, entre moisi et eau croupie, pas le rêve.
Sur la prairie de la maison du grand père HECTOR, il y a un cerisier énorme entièrement recouvert de bigarreaux bien dodus.
Naturellement, cette profusion de fruits de couleur rouge sang attire les volatiles en un spectacle frénétique qui n’est vraiment pas apprécié du PAPI et il demande que l’on crée rapidement un épouvantail.
Tiens… je vais juste leur laisser ce vieux torchon de toile vichy, tout effrangé à force de flotter au vent pour effrayer les oiseaux, ET JE ME FAIS LA MALLE !