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Sujet 207 Devant une friperie, dans une poubelle, un vieux papier raconte sa vie
Je suis un collectionneur de timbres et rien de plus excitant que de faire ses emplettes chez les brocanteurs, les vides greniers et autres qui sont installés sur la place du marché du village


Le réveil a sonné très tôt ce matin, pour me donner l’opportunité d’être l’un des premiers pour chiner les objets proposés et notamment les timbres ayant un rapport avec les voitures anciennes.
Muni d’une lampe torche car l’aube est encore présente, je fouille les étalages avec une certaine excitation pour dégoter le produit convoité
Déjà une heure que je cherche et rien dans mon escarcelle. La persévérance toujours bonne conseillère, s’avère encore une fois payante, car un exposant philatéliste est là devant moi.
Beaucoup de timbres sont présentés et certains m’intéressent sous condition d’un prix attractif. Entre alors la négociation entre lui et moi et très rapidement nous tombons d’accord, d’autant plus qu’il me fait cadeau d’une vieille mallette pour transporter mes achats.
Arrivé chez moi, j’inspecte toutes les poches de la valise et à ma grande surprise, je retire de l’une d’elles un bloc-notes jauni par le temps, comportant des récits biographiques d’une femme et d’un homme, coauteur sous la forme de nouvelles.
Au total elles sont quatre écrites. La rencontre et ses aléas……La vie prend forme….. Le tour du monde….Le retour à la maison.
Toutes sont épiques et m’ont transporté dans un monde enchanteur plein de beauté morale et d’actions burlesques où le rêve prend le pas sur la réalité du moment. Pour justifier mon ressenti, je vous lis le premier ; La rencontre et ces aléas….
La scène se passe à l’aéroport d’Orly. C’est ERNEST qui écrit ;
J’ai pris l’escalator pour changer d’étage et devant moi à quelques mètres se tient une ravissante femme. Elle est moulée dans une robe qui lui sied à ravir. Cléopâtre en personne
Arrivée en haut, elle s’oriente vers un autre escalator qui descend. Subjugué, je la suis et je me prends les pinceaux dans le tapis. Je tombe en avant et fait un roulé-boulé continu en passant devant Cléopâtre pour atterrir en bas de l’étage.
Groggy je reprends peu à peu mes esprits. Autour de moi quelques personnes et ma belle inconnue qui me fait un sourire des plus charmeur. Les services de santé sont aussi là et m’annoncent que l’on va m’évacuer à l’hôpital le plus proche. Sur le plan santé, c’est pas brillant mais sur le plan affectif, c’est tout autre car, au moment de partir, ma main est enserrée par celle de Cléopâtre qui me remet sa carte de visite.
A quelque chose, malheur est bon
Le lendemain à l’hôpital, quelle ne fut pas ma surprise de la voir à nouveau en blouse blanche le stéthoscope autour du cou. Le suspense est à son paroxysme et je perds le fil
Le soir même,, trompant la vigilance du personnel soignant, je m’éclipse sans bruit de ma chambre et prends un taxi pour rejoindre ma belle dans son antre. Ma guérison est garantie…….
Je ne peux malheureusement poursuivre la lecture, car un éditeur local a acquis le droit de parution et de ce fait m’interdit la divulgation de l’ouvrage. Vous le trouverez donc en librairies sous le titre de VIE aux PLURIEL

Sujet 207…………..Vie au pluriel………………………André……………31510…….Labroquère