Sujet 235
On m’offrit un de ces bonbons rassurants à l’ancienne, de vieux souvenirs ressurgissent.
Ce paquet de bonbons anciens dans ma main me rajeunit de quelques décennies au temps où je portais des culottes courtes été comme hiver.

J’avais un faible pour les caramels, les berlingots, les carambars, les bêtises, les coquilles de roudoudou, et bien d’autres. Je m’abstiens de les citer tous car la liste serait trop longue. J’ai dû, de temps en temps, avoir quelques maux d’estomac pour avoir goulûment dépassé la quantité raisonnable.
Je me souviens de mes achats chez le boulanger de la commune avec mes deniers provenant des lavages de la voiture du paternel. Mes yeux pétillants, illuminaient l’étal, mais ma bourse logiquement décidait du choix.
Je me souviens aussi des évènements familiaux où des dizaines de sucreries, toutes emballées, synonymes de cadeaux, traduisaient le besoin de faire la fête dans la joie, le rire et le bonheur.
Mes grands-parents étaient aussi de sérieux candidats pour tester l’onctuosité de ces friandises, notamment ma grand-mère qui s’empiffrait.
Ces sucreries font partie de l’histoire. Des revues spécialisées évoquent que des civilisations anciennes, égyptiennes, grecques et romaines, utilisaient le miel pour enrober des noix et des fruits. Au Moyen Âge, avec l’introduction du sucre, l’europe produisait industriellement des bonbons qui s’apparentaient à ceux d’aujourd’hui.
Les recettes de fabrication étaient secrètes et constituaient un atout de vente suivant la pertinence de l’invention.
Des confiseurs étaient associés à des créations artisanales, voire familiales avec un impératif de privilégier la qualité à la quantité. Certains, traversèrent les générations jusqu’à aujourd’hui en ayant franchi les différentes adaptations liées à la profession.
Les bonbons anciens occupent une place particulière dans le cœur de nombreux gourmands car ils évoquent un passé lointain, celui de l’enfance, tendre et insouciante. Il parait qu’ils font un retour en force dans les boutiques spécialisées, attirant les passionnés comme les curieux. Les jeunes découvrent ainsi des saveurs qu’ont connu leurs parents et grands- parents.
Belle tendance, pour la survie de ces compagnons de toujours

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