Certainement dans son imagination, car le rêve permet l’évasion et conduit son subconscient à franchir le seuil où la réalité n’a pas de place. Tout est fantasme et illusion.
Cette rêverie lorsqu’elle est magique procure une sensation de bien-être et le temps qui passe n’a pas de mesure, si ce n’est, lorsqu’elle prend fin.
Elle peut également rester en mémoire, se réveiller et donner l’impulsion pour entreprendre dans le réel une action farfelue mais séduisante, à l’instar d’un château en Espagne.
Pour imager mes propos, je vais conter la construction d’un igloo, d’une soirée barbecue et d’une nuit sac de couchage. L’aventure est sortie de mes songes, a séduit mes trois amis et a vu le jour cet hiver dans les Alpes.
Après avoir récupéré le matériel approprié et choisi un emplacement adapté, nous avons donné beaucoup de coups de pelle pour créer l’assise en surélévation du manteau neigeux. Il en a été de même, pour monter le mur d’enceinte qui nous a posé beaucoup de problèmes pour créer le dôme de fermeture qui ne faisait que s’écrouler. Notre volonté d’y arriver nous a poussé à la réussite et un cri de joie est sorti de nos gorges lorsque le dernier pavé de neige est resté en place.
Dans la foulée, l’entrée fut percée, donnant accès à l’intérieur de notre habitat de neige, après huit heures d’un labeur assidu.
Nos visages détendus, nous étions euphoriques de nos exploits, d’autant plus qu’à l’intérieur de l’igloo il faisait 0 degré, moins 10 à l’extérieur.
Parés de couchages froids extrêmes, avec gants, bonnets et vêtements thermiques, nous étions équipés pour résister à des températures sibériennes.
Pour la grillade, notre équipement était à la mesure de nos denrées achetées en fonction de notre appétit et celui-ci s’était considérablement ouvert avec les calories dépensées.
Un bon feu de bois crépitait à proximité de l’igloo. Les flammes généreuses chassaient le froid autour de nous, si bien qu’elles furent nos compagnes tout au long de notre veillée, et notamment pour le repas qui fut sublime.
Les grillades au feu de bois quel régal pour les papilles surtout accompagnées de délicieux vins qui avaient échauffé un peu nos organismes et émoussé nos énergies.
Des bâillements répétés, sonnèrent l’extinction des feux et un sommeil mérité. Après avoir chacun endossé nos vêtements thermiques, nos gants et le bonnet, nous nous glissâmes dans nos sacs de couchage. La nuit fut apaisante et enrichie de rêves qui avaient un rapport avec notre aventure
Au réveil, nous étions sidérés de nous voir emmitouflés dans nos sacs, avec un ressenti agréable entre la température à l’intérieur de nos couchages et celle ambiante de l’intérieur de l’igloo qui n’avait guère changé du zéro de la veille.
Nous étions très heureux d’être parvenus au terme de cette aventure grâce à nos volontés inébranlables de réussir. Pourtant en chemin, notamment lors de la construction de l’igloo, nous avons failli laisser tomber mais nos opiniâtretés se sont révélées plus fortes, comme quoi il suffit d’un rien pour changer le cours des évènements.
Ce récit, collait avec la citation >> impossible n’est pas Français <<, attribué à NAPOLEON et s’opposait avec l’expression << château en Espagne >> qui spécifie impossible à réaliser.
Nous étions très fiers….
Sujet 225………………opiniâtreté …………André………….31510… ……...Labroquère