Imaginez un NOEL des années trente ou un NOEL ancien. Décrivez les sons, les odeurs, les couleurs, les habits
Il y a quelques décennies passées, j’avais un âge où l’arrivée de NOËL avait un ascendant sur mon comportement. Mes parents d’ailleurs, ne se gênaient pas pour brandir la menace de décommander le père NOËL en cas de bêtise de ma part
Je me rappelle….
Suivant une tradition instaurée par mon grand-père, cette fête se passait dans sa grande maison située à la campagne. Toute la famille et les proches voisins étaient invités, ce qui engendrait une bonne ribambelle de gamins pour recevoir les cadeaux
Le choix du sapin, était une étape essentielle, car c’était un élément clé de cette fête. Le paternel avait l’assentiment de tout le monde et c’est avec fierté qu’il s’acquittait à merveille de cette tâche.
Le hall d’entrée de la maison, était une place de choix pour le mettre en valeur et nous prenions un immense plaisir pour le décorer. Les guirlandes, les bougies, les boules, les étoiles et bien d’autres objets trônaient et l’embellissaient. La bonne humeur était notre alliée et le tourne disque apportait son écho de gaité par les chansons de circonstance dont la plus célèbre Petit Papa NOËL
La veille, on assistait à la messe de minuit nippés comme un sou neuf. Pendant l’office je pensais au père Noël qui à cette heure-là voyageait sur son traineau pour apporter aux enfants les cadeaux. Mon cœur battait for, demain, c’était le grand jour
De retour à la maison, je montais me coucher. Mes yeux résistaient au sommeil, mais la nuit doucereuse me prenait dans ses bras et me transportait dans un rêve féerique.
Le lendemain, les invités tous présents, avaient leur progéniture rassemblée dans une pièce inoccupée ou prônait un immense âtre. Je prenais place à côté d’eux et sage comme une image je regardais fixement la cheminée car je savais que le Père NOËL aller faire tomber des jouets et ce fut le cas.
Une immense clameur s’élevait et à chaque lancé, le brouhaha prenait de l’ampleur, c’était fantastique.
C’était l’apothéose quand il venait devant nous revêtu de sa robe rouge et portant sa grande barbe blanche. Il nous prenait sur ses genoux, nous demandait nos noms et nous remettait nos cadeaux accompagnés d’un câlin
Pendant ce temps, à la cuisine, un chef et ses mitrons improvisés concoctaient des bons plats pour nourrir la quarantaine d’invités. La grande cheminée ouverte ne chaumait pas. Une garbure mitonnait dans un grand chaudron suspendu au-dessus d’un brasier, deux dindes, chacune enferrée dans un tourne broche mécanique, rissolaient au-dessus d’une braise de feu de bois. L’ensemble, dégageait un fumet que notre chef étoilé Paul DUCASSE n’aurait pas rejeté. Au menu, en entrée, soupe, jambon, foie gras, en plat de résistance dinde, en dessert fromage et pâtisserie, le tout arrosé de vin rouge et blanc du terroir Aquitain et l’inévitable pousse rapière gasconne pour bruler les graisses consommées
Pour certains adultes la levée de leurs chaises était problématique, mais l’union faisant force, tout rentrait dans l’ordre
Que la fête fût belle ; J’en garde un souvenir impérissable et il m’a été agréable de la faire revivre
Sujet 218………….NOEL ANCIEN………….André………………….31510…………..Labroquère
A nous tous, bonnes et joyeuses fêtes