Mon idée était que je voulais changer mes réactions trop vives. La colère surgit sans raison, elle m’agit en quelque sorte, elle me manipule. J’ai des idées moins dévastatrices et j’aimerais avoir des clés pour ouvrir d’autres portes que celles que je connais.

Arrêt dans mon bistrot préféré, un petit noir en terrasse. Observation et critiques des personnes qui déambulent sur la place. Couples et individus seuls, non celui-là quel dégaine je vais le rhabiller et elle en legging avec des talons, si elle revient d’un cours de gym OK.
« Marcia Marcia «  Je ne veux pas répondre à cet appel …je ne suis pas Marcia aujourd’hui. Bon sang, je suis en colère contre l’idiote qui m’interpelle. Je me sauve sans régler le café. Je n’ai pas d’autre idée plus brillante que la fuite. Et voilà encore une occasion manquée de régler ce problème de colère. Trop de fougue, je devrais faire demi-tour, mais mon idée est de me réfugier dans un endroit peuplé d’arbres.
Voilà que mon pied heurte un portefeuille sur le sol. La rue est vide, que faire de cet objet, je regarde s’il y a des papiers d’identité, une adresse où le rapporter. Je trouve une carte avec un numéro de téléphone, rien d’autre. J’appelle et je dis que j’ai en main un portefeuille tombé sur le trottoir, est ce que cela lui appartient ?
J’ai rendez-vous avec un inconnu au Parc Montsouris, ça tombe bien avec mon idée de verdure ….
Sylvia 83