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Sujet 193….L’été, la nuit, les bruits sont en fête

Cette citation, me rajeunie de quelques décennies et me remémore une soirée estivale dans un cadre enchanteur de l’ARGENTINE.
C’était à BUENO AIRES et le cadre de mon récit se situe dans un hôtel, ou je passais la nuit.


Auparavant, la journée, fut consacrée à une longue marche qui avait émoussé une bonne partie de mes énergies, si bien que le lit me reçut bien plutôt que prévu.
Le sommeil prit aussitôt le relai et m’emporta dans un bien être réparateur.
Sur le coup de minuit, mes oreilles perçurent un bruit sourd et au fur et à mesure qu’il devenait audible, je distinguais une musique langoureuse guidée par un bandonéon et d’autres instruments.
Je reconnu un tango et mon cerveau prit possession du rythme et scanda mon corps dans une gestuelle dansante.
Mon émoi, était à son paroxysme et l’envie de faire la fête prit le dessus. Précipitamment je me fringuais et beau comme un sou neuf, je descendis dans la rue.
Dehors, une forte odeur de friture titilla mes narines provenant de quelques stands où s’entassaient frites et amuses gueules. Un peu plus loin, des danseurs à la technique peu évoluée pour certains et pour d’autres, l’aisance et l’élégance retenaient l’admiration des nombreux badauds subjugués par le spectacle offert.
Le tango est un mythe sensuel qui appelle l’éveil des sens avec l’intimité et la connexion pour créer un tableau vivant d’émotion.
L’ambiance était chaleureuse et conviviale et poussait les gens à lier connaissance, et quoi de plus attractif qu’une invitation à danser. Ma conscience m’y invita et je me trouvais rapidement avec une jeune femme dans mes bras. Nos visages se regardaient, nos corps s’effleuraient, nos mains se joignaient, de bons augures pour ressentir les émotions suscitées par la magie du tango
Effectivement, la suite fut un régal. Nos sens alléchés se sont sublimés et nous n’avons formé qu’un être tellement nous étions captifs à la musique.
Cherchant la perfection dans la gestuelle artistique, nous avons pris l’escalier qui menait à ma chambre et nous avons corrigé nos petits défauts, quoi de plus normal, pour deux puristes. !…..

Sujet 193…………….L’été enchanteur……………André……………….31510 ………….Labroquère