Maitre corbeau sur un arbre perché, fâché de s’être fait duper soliloquait…Attends mon gaillard, je t’ai à l’œil
Maitre corbeau sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maitre renard par l’odeur alléchée,
Lui tint à peu près ce langage.
Et bonjour, Monsieur du corbeau,
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau.
Sans mentir, si votre ramage,
Se rapporte à votre plumage,
vous êtes le Phenix des hôtes de ces bois.
Le corbeau sentant la supercherie et plus rusé qu’il n’en parait,
Dépose le fromage sur la branche qui le supporte.
Sa voix retrouvée, il apostrophe le renard ;
Tu es une sale bête perfide qui encense pour mieux flouer,
Tu me trouvais joli, beau, moi je te trouve hideux, repoussant.
Tu n’as rien pour inspirer l’envie de te côtoyer,
Passe ton chemin et disparait.
Le renard dépité d’entendre ces griefs contre lui se sent agressé.
Il est désappointé de voir le fromage sur la branche, alors qu’il devrait saliver de plaisir.
Ses griffes sont plantées dans le sol, prêt à bondir sur ce charognard médisant,
Puis se ravise car il vient de voir un mulot qui passe par-là.
Autant le renard est stressé, autant le corbeau est cool.
IL savoure sa victoire envers ce goupil malfamé.
Il a déjoué sa ruse et montré qu’il avait du cran et du panache.
Ce soir il ira fêter l’évènement avec sa compagne qui l’attend sur un arbre perchée,
Au menu fromage en croute bien à point
La morale à cette histoire : pas besoin d’être costaud pour triompher il faut savoir mettre en œuvre ses qualités
Sujet 186…………Le corbeau et le renard relouqué……………….André…………….31510…….Labroquère