Pourquoi n’avez-vous pas pu terminer la lecture de ce livre pourtant passionnant ?
Ce sujet, me rappelle de bons souvenirs de mon adolescence et notamment celui lié à un livre de JULES VERNE, l’ILE MYSTERIEUSE.
Cet ouvrage, ma TANTE GERMAINE, me l’a offert pour me récompenser de mes excellents résultats scolaires.
A mes yeux, c’était le plus beau cadeau du monde, d’autant plus qu’en classe, la maitresse nous en faisait lire des passages que nous commentions ensuite. J’étais donc totalement imbriqué dans l’histoire et dans les personnages.
De mémoire, je retiens succinctement,
-L’évasion en ballon du camp des prisonniers de cinq hommes,
- L’échouage sur une ile déserte, par une tempête violente
-L’acclimatation des hommes en milieu insulaire hostile pour survivre, créer et prospérer,
-La découverte d’un message dans une bouteille échouée qui demande du secours et l’obtient par la pertinence du groupe,
- La révélation du nom de ce naufragé qui n’est autre que le Capitaine NEMO, héros légendaire, qui meurt dans une éruption volcanique
-L’embarquement du groupe restant sur un radeau de fortune pour fuir cette ile mystérieuse et inhospitalière
Ce résumé succinct trace les épisodes de cet ouvrage et dégage une force par un mélange habile de JULES VERNE entre aventure, science et philosophie.
Lors de la remise du livre, j’étais donc le plus heureux des gamins et je me réjouissais des heures de bonheur que m’attendait.
Ce n’était qu’apparent, car dans les coulisses, il y avait un intrus qui ne partageait pas l’enthousiasme que l’on me manifestait, mon chien VICTOR qui me jalousait. Il était tapi dans un coin et bougonnait.
Le lendemain matin, lorsque je pénétrais au salon, le sol était jonché de papier déchiré, lacéré, je reconnu mon livre. J’étais abasourdi, sidéré, meurtri, décontenancé, j’étais sans voix. Il avait osé le renégat et en plus il se la joue en douce en prenant la fuite.
Ce n’est que deux jours après qu’il réapparut. Péteux, la queue entre les jambes. Il mesurait la gravité de sa folie tant son expression était déconfite.
Moi, j’en ai pris un coup sur la tête. Du jour au lendemain mon voyage littéraire s’est arrêté net, fini mes évasions, fini mes fantasmes, mes illusions. Mais que faire, face à un toutou qui vous fait des yeux de biche, si ce n’est que tendre la main !!!!!!!
Une réflexion d’à-propos me vient à l’esprit, si cette événement avait lieu aujourd’hui je pourrai rebondir aussitôt en me connectant sur un site de lecture en ligne
Sujet 198……………Ile Mystérieuse……………André…………………31510 …..Labroquère