Les heures sont des fleurs l’une après l’autre écloses dans l’éternel hymen de la nuit et du jour, il faut donc les cueillir comme on cueille les roses.

Eternel ballet des heures.

Les aiguilles de la comtoise,
Instruments asservis du temps,
Avancent, inexorables,
Sur la scène de l’existence.
Un tic-tac perpétuel,
Seconde après seconde,
Minute après minute,
Heure après heure !
Clap !
Soixante minutes de bonheur ou de malheur,
De roses ou d’épines.
Cadence immuable, infernale,
Mathématique.
Le Temps monte les plans du long métrage de la vie,
Filme en temps réel,
Les fleurs et les douleurs.
Nous fait ressentir
Misanthrope impitoyable,
En accéléré,
Les séquences réjouissance.
En éternité,
La malchance.
Pas de flash-back possible.
Un essai avec le changement d’heure ?
Une affabulation !
Le destin ou le Grand ordonnateur de l’univers
Est le metteur en scène.
Lui seul connait le story board de chacun
Jusqu’au clap de fin. Zuzanna83