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Dans un monde végétal exubérant, une herbe folle a un coup de cœur pour un coup, de vent. Elle s’envole, voyage et se pose.
Le printemps arrive en chassant gentiment un hiver clément, pas très rigoureux, mais très généreux en quantité de neige tombée aux quatre coins de notre hexagone.

Avec les beaux jours, les parcelles de terrain sont recouvertes d’un tapis herbeux d’une couleur verte et une myriade de fleurs sauvages s’y épanouissent.
Ces fleurs de toutes les couleurs, ont élu domicile sur ses aires. Elles sont autonomes et n’ont pas besoin d’être semées ou plantées. Chacune a ses particularités.
Le spectacle est grandiose et attire le regard des nombreux promeneurs en cette saison.
Mon jardin sauvage laissé à l’abandon, en est particulièrement pourvu, notamment par les pissenlits qui dominent en maître les lieux. Les fleurs, par de grandes surfaces jaunes, submergent la prairie. C’est magique et mérite le cliché.
C’est une plante aux vertus médicinales reconnues et de surcroît, elle est comestible, notamment en salade. Agrémentée de jambon de Bayonne ou de confit de canard, c’est exquis. Je confirme……
Le renouvellement de l’espèce se fait en fin de cycle de la fleur qui se transforme en boule duveteuse composée de graines. Par l’action du vent, elles s’envolent, se dispersent aux grés des courants d’air et colonisent de nouveaux espaces. Ainsi va la vie du MICROSERIS LANCEOLATA.
Cette prose, me remet en mémoire le souvenir de ma tendre enfance où je soufflais à tue-tête sur la boule duveteuse chargée de graines pour les éparpiller dans l’air. Cette action était précédée d’un vœu fort.

Sujet…………..au grés du vent…………..André………….31510………Labroquère