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Le hall de la gare (aéroport) est bondé, ce ne vas pas être facile de retrouver…….

Je m’apprête à prendre l’avion à MARSEILLE en destination de QUEBEC avec mon chien berger.
A l’aéroport, il y a un énormément de monde en raison d’une grève perlée des contrôleurs du ciel qui perturbe énormément le trafic.

Comme à l’accoutumé, elle survient en période de départ en vacances pour donner plus d’éclat au mouvement.
L’atmosphère est tendue et certains voyageurs manifestent leur mécontentement en vociférant des propos hostiles aux grévistes. Ça sent la poudre et mes pressentiments trouvent leur raison en voyant les gendarmes arriver en nombre, avec leur tenue de circonstance pour les affrontements. Rien d’alléchant
Le chien est à côté de moi, sa respiration est haletante. Il perçoit la tension ambiante surchauffée et malgré mes caresses prodiguées, il est très nerveux.
Le départ doit avoir lieu dans une heure, nous patientons comme nous le pouvons.
Une annonce retentit dans le hall informant l’embarquement de mon vol. Au même moment, le chien se lève brusquement et prend la poudre d’escampette en direction de la sortie en slalomant à travers les jambes des voyageurs comme si c’était une descente à skis. Je cours à sa recherche, je crie son nom à plusieurs reprises mais le brouhaha de la foule couvre mes mots. Ma consternation est grande, je suis vidé de toutes mes énergies. Je mesure le poids de mon inefficacité en pareilles circonstances. Il s’est sauvé, la peur a perturbé sa raison au profit de sa déraison, son escapade.
Que faire maintenant ?
je me dois d’informer les hôtesses d’embarquement, ce que je fais aussitôt et l’une d’elles, alerte le service de sécurité. Dans la minute qui suit, une annonce générale est diffusée dans tous les bâtiments de l’aéroport en spécifiant la nature de l’appel, fugue d’un chien berger du nom de PATOU.
Cette démarche, me redonne espoir, mais un dilemme se pose, sans le chien, je pars où je reste. Cas de conscience crucial, mes obligations professionnelles, m’obligent à partir, d’autant plus que j’entends mon nom énoncé aux micros m’invitant à embarquer immédiatement.
Je hâte mes pas, je suis dans le couloir menant à l’avion. Mon cœur bat la chamade partagé par le devoir et mon PATOU qui est dans la nature.
J’arrive à l’avion, je présente mon billet et au même moment mon téléphone sonne. Une voix féminine du service de sécurité m’annonce que le chien est retrouvé. Un crie de joie sort de ma poitrine. J’embrasse l’hôtesse en face de moi et je lui raconte en deux mots le motif de mes émois et ma décision d’annuler mon vol. Mes obligations je verrai plus tard. !!!!
Mon retour dans le couloir est empreint de gaieté et je me surprend à chanter, mon cœur est à la fête. Arrivé aux bureaux de sécurité, on me conduit dans la pièce où se trouve PATOU. J’ouvre la porte et il se jette sur moi. Ses aboiements donnent du piquant à ces retrouvailles, sa queue bat la mesure de sa frénésie retrouvée. Sa liesse est envoûtante, nous sommes en osmose
Une telle passion, ça se fête. Garçon, s’il vous plait ; deux esquimaux !!!!!!!.
Sujet 196……………….. aéroport en chaleur…………………André…………………31510…Labroquère