Ça tambourinait, ça dansait, l’ambiance était assourdissante. C’était le défilé des chars des carnavaleux dans la rue principale. Des majorettes toutes mignonnes faisaient tournoyer leurs bâtons. Ces sons et la musique laissaient penser que la joie était dans tous les cœurs.
Pourtant Huguette et Jean étaient enfermés chez eux, essayant de s’isoler de tout ce vacarme. Ce boucan leur était désagréable. Ils se sentaient encore plus seuls quand dehors tant d’inconnus arrivaient à exulter de bonheur au milieu de la foule.
Ils avaient hâte que les festivités cessent ,que la vie monotone reprenne au son de leur horloge comtoise qui bat la mesure et égrène leur journée.
Agnès 83
