Comme chaque année, c’est la fête au village pour célébrer les coutumes, la gastronomie et la culture locale. Les rues sont décorées de guirlandes et sont pourvues d’enceintes musicales qui diffusent des airs très divertissants.
Des forains ont pris place sur l’esplanade de la mairie et font la pub de leur commerce avec force décibels.
Sous un chapiteau, un quintette musical regroupant une guitare, un saxo, une batterie, un piano numérique et une diva chanteuse qui attire les regards par sa voix mélodieuse, mais également par sa silhouette très gracieuse.
Cette fête se veut populaire par sa simplicité et les gens qui la côtoient sont animés d’un besoin de partage de bonne humeur, de rire et de plaisir.
Certes tout n’est pas parfait et les plus critiques sont nos oreilles.
Elles perçoivent un potpourri de musique provenant des deux sources distinctes, celle de la Mairie et celle des forains. A l’intérieur de nos conduits auditifs, il y a forcément embouteillage, provoquant un bruit parfois insupportable lorsque le préposé à la sono joue avec le bouton de l’ampli.
Le son s’envole les esgourdes bourdonnent pourrait on dire et un juriste, évoquerait le mot trompeur pour qualifier ce litige.
Mais, attachés au terroir, nous faisons fi de ces désagréments. Nous combattons ce fléau par l’application d’une méthode thérapeutique infaillible, une bonne bière pour se désaltérer, suivie d’une valse à trois temps, avec une belle cavalière, pour savourer cet instant exquis.
Qu’on se le dise ….
Sujet 258…………bal populaire…………….André………………..31510 …………Labroquère
