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ANAÏS est née en GUADELOUPE. de parents aux ressources très limitées, elle vécut dans la misère dans sa tendre enfance, partageant son temps entre de courtes périodes scolaires et des emplois précaires.

A l’âge de dix ans, elle perdit son père décédé d’un cancer généralisé. Cette disparition perturba la vie de famille dans la mesure ou la maman LEA handicapée moteur, se déplaçait difficilement et assumait chez elle, un emploi de repasseuse.
Les rentrées d’argent devinrent insuffisantes et ANAÏS dut réduire presqu’à néant sa fréquentation scolaire
Son savoir fut donc très limité, voire inexistant. Elle était illettrée ne sachant ni lire, ni écrire et au fur et à mesure de sa croissance, cette situation devenait insupportable.
Une cousine lointaine AMELIE résidante en France dans un coin reculé de LAUBRAC, fut touché par sa situation dramatique et proposa à ANAÏS de la prendre en charge. L’évènement prit forme rapidement et elle se retrouva six mois plus tard en AUVERGNE
A son arrivée, ce fut un ravissement. Un élan de joie se manifesta, l’émotion prit le dessus, et quelques larmes coulèrent lors des étreintes
AMELIE mesurait l’importance de la tâche qui lui incombait, mais sa démarche ayant obtenu l’adhésion de son fils PIERRE âgée de dix-huit ans faisait que, l’appréhension qui l’habitait avait fait place à une valorisation de son geste.
Par ailleurs, ancienne professeure des écoles, elle avait mis sur pied une opération commando pour remettre ANAÏS sur la voie de l’éducation, qui mise au courant de la démarche, avait applaudi des deux mains.
Dès le lendemain de son arrivée, revêtue d’un tablier d’écolier, elle prenait place devant son pupitre pour un apprentissage qui ne souffrirait d’aucune baisse de régime, l’objectif étant de lire et écrire pendant la période des vacances d’été.
Cette mobilisation générale autour d’elle, lui avait donné une pêche d’enfer et décuplé son besoin d’apprendre afin de quitter ce monde où la nuit ne finit jamais.
Elle parvint donc aux résultats escomptés et c’est avec une pointe d’humour qu’au cours d’un diner elle lut une prose écrite de sa main faisant l’éloge du dévouement dont elle avait bénéficié. Son texte était rimé et faisait la part belle aux stars du vocabulaire que sont les accords du participe passé des verbes être et avoir.
Cette étape franchie, elle obtint une place dans une école où elle devint une élève modèle. Ensuite l’université, polytechnique et un emploi dans une grande firme nationale, couronnèrent un bon plan de carrière
Comme quoi, quand on veut on peut.

Sujet 250……….volonté l’indispensable………….André………..31510…………Labroquère