Ils lui avaient fait confiance et la vie leur a prouvé que … c’était une terrible erreur !
Comme chaque fois, un artiste raté qui se met en scène d’une manière grotesque mais efficace. Il parle fort de son projet aussi flou qu’hyptonique, ou parfois au contraire, s’exprime calmement mais en proférant des menaces insensées. Il est aussi dangereux qu’il vient du néant et se trouve propulsé par ses pairs. Placé là, comme une marionnette, un leurre provisoire, mais il s’accroche tel un morpion et se nourrit sur la bête.
“La grandeur de ce pays que j’aime et qui éclaire le monde … nous sommes une puissance reconnue et incontournable … c’est notre projet … s’il le faut nous aurons recours à la force pour nous imposer”
Ce genre de propos martiaux et vides de sens haranguent les foules par une mise en scène savante. De grands meetings, une foule chauffée à blanc et préparée, un service d’ordre pour éloigner les importuns, de la musique forte et des confetis. Les puissances de l’argent sont toutes proches, elles ont négocié en amont leurs contrepartie, toujours en leur faveur : subventions, prêts avantageux, avantages. Alors elles investissent dans le guignol rentable qu’elles poussent en avant.
Bien sûr, il n’est pas seul pour duper le monde, le faussaire est entouré d’une cour qui s’agglomère en masse dès qu’elle sent l’odeur du pouvoir et de l’argent. Ces mêmes individus quitteront le navire comme des rats dès que la source principale viendra à se tarir. Ils ne seront solidaires entre eux que motivés par l’odeur du sang. Ils feront alors tout, comme des sangsues, pour trouver un point de chute confortable et sans danger. Leur histoire les poussent à continuer de ponctionner ce qu’ils considèrent comme leur dû aux dépens des autres. Au mieux, ils ne servent à rien, au pire, ils nous mènent à la catastrophe. Ils diront pour se justifier que tout ça est de notre faute, comme des lâches.
Nous leur avons fait confiance pour leur jeunesse, leur culot ou la fermeté qu’ils affichaient. Les alternatives moins audibles, nous ont fait penser qu’il fallait choisir par défaut. Nous n’avons pas écouté les autres voix, celles de la raison, du pragmatisme, d’une vision structurée et durable, que les puissants ont étouffées.
La vie nous a prouvé que ce choix était une terrible erreur, nous conduisant à la guerre, ou au déclassement. On se dit que la fois suivante on ne nous trompera pas. Pourtant aux prochaines élections, nous faisons confiance aux mêmes, comme des moutons.
On appelle ça la démocratie 😊
Nicolas 83
