245/ LA CORBEILLE DE LA MARIÉE
Chaque été revient un tube de variété. Non, ce n'est pas « les copains d'abord », ni l'indémodable concerto de Vivaldi. Ce n'était pas « un clair de lune sur la Meuse » non, ça me revient, et l'ambiance aussi : des vacances à Plouha, des sorties en bateau, un vrai, avec un mât, un moteur, un sondeur et des casiers Lester sur des gisants à fleur d'eau.
L'équipage, en plus de nos hôtes, un luthier, sa femme et leur fils, c'était trois moussaillons, violon, alto, contrebasse, en salaison. L'entrée au port, l'anneau et le canot mené à la godille par le fils, le fretin et les homards encore bleus, quelque chose de « la vie en rose » cette année on chantait « papa a épousé la bonne » pourquoi donc il a fait ça mon petit papa ? Non, ce n'était pas du Elvis, du Jimi Hendrix, une marche bien classique tant par la coupe que par les paroles. C'était une gentille petite bretonne continuait la chanson alimentant notre projet de courtiser la jolie brunette qui tenait sa baraque en planches sur la plage « mais quel métier fait-elle » danse-t-elle la gavotte dans les soirées familières, en costume ? Un joueur de biniou gonfle son outre, les tuyaux dissonnent l'accord parfait. Onbouin-ouine, on tape du pied, c'est ainsi, afin de remettre d'aplomb le sol en terre battue de la chaumière dans une bonne sabotée !
🐻 Claud'ours 83