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Je me souviens de ce livre merveilleux dont les pages , quand on les tournait, se découpaient en relief en diffusant chacune une chansonnette différente.
Ce matin-la c'est un oiseau de paradis aux couleurs chatoyantes qui m'est apparu. Son œil vif m'invitait au voyage. Il m'attrapa donc par le fil de la pensée et nous voilà partis pour des contrées lointaines ensoleillées.

Le vent jouait de l'ocarina dans les plumes de ses ailes qui vibraient au son d'une musique indienne. En survolant l'Egypte, les pyramides me parurent des constructions en Lego. Plus loin Nous croisâmes Aladdin sur son tapis persan et un autre avec, à sa proue, un personnage bizarre à la tête de fouine qui s'activait sur un chaudron d'où sortaient des volutes en forme de visages épouvantés.
Plus à l'est, il fallut se glisser au milieu d'une manifestation de tapis volants qui, aux bruits de coups de fouet, claquaient méchamment des franges.
Décidément le ciel que je voyais limpide m'apparaissait soudain encombré de pensées pas si claires que ça. Aussi demandais-je à mon oiseau magique d'arrêter sa musique.
Demain je tournerai la page suivante prête pour un nouveau voyage ou peut être serai-je un oiseau de paradis qui s'épanouirait sur un grand pied au pays ensoleillé des palmiers aux sons des ukulélés.
Un nouveau château en Espagne !..
🐭La Souris 83