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Arrivée à mon domicile sur les chapeaux de roues, j'entre en coup de vent dans le couloir où je suspends ma veste. Accroché à la patère un ciré rouge m'interpelle en même temps que monte à mes narines un parfum suave de lavande, dont l'odeur désuète m'écoeure un peu. Tenaillée par la soif, je n'aspire qu'à avaler un grand verre d'eau, et ce faisant, mon regard se porte vers le plafond où un ventilateur à larges pales est fixé... C'est alors que tout se bouscule dans ma tête, à deux doigts de m'étouffer en réalisant que je ne suis pas chez moi mais chez mes voisins carnos maisons sont jumelles !

Je m'empresse de récupérer mon vêtement. C'est alors que surgit un énorme matou dont les prunelles dorées pleines d'interrogations me fixent... Leur intensité est telle que je me rue sur la porte : Les chats et leur psychologie...
Il ne me reste plus qu'à aller m'excuser auprès de mes charmants voisins
qui, dans leur jardin, n'ont rien remarqué de mon intrusion.
Colette 83