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222/SUR LE SEUIL

Voici le frais matin tralalalala.
De ce dizain, j'étais Maurin des Maures sans le connaître, un personnage de Jean Aicard le poète le peintre conteur.

Quand, au petit jour, je vis trotter deux sangliers dans le quartier du Félibrige, je crus qu'il reprenait leur territoire, mais la ville n'en veut plus ! Et leur instinct les retient aux bois chenus.
Eaux fortes de Jacques callot, gibets patibulaires peuplent mes nuits. À l'aurore, avant la rosée s'esquisse un pastel de Marie Laurencin, jaune, vert. Sous la verticale des troncs, elle pose à peine voilées des jeunes femmes avec musicalité. Je suis transporté sous la coupole moderne-style du Théâtre des Champs-Élysées décorée par Maurice Denis. Dans la rue Montaigne, derrière les grilles qui le protège, une haie laquée de lauriers-sauce dont je coupe un rameau.
Claud'ours 83