Au matin une impression fugace
L’haleine douce d’un changement qui s’amorce
La mer se retire à pas comptés
À peine un souffle d’air soupire
Les oiseaux marins s’éveillent
Le varech en dentelles ourle le sable
La lune est encore présente dans le ciel pâle
Les étoiles l’ont déserté pour un autre voyage
Un jour se prépare et résonne d’une infinie douceur
83 Sylvia