Ce matin là, il faisait un froid de canard, bien emmitouflée dans mon manteau, je courais à toute allure pour aller au travail.
Je dévalais les escaliers du métro et m’engouffrais dans le wagon bondé . On était serré comme des sardines. J’avais trop chaud, pas moyen de me .dévêtir . Je manquais d’air. Le métro s’arrêta net entre deux stations. La lumière s’éteint quelques secondes interminables puis se ralluma. Certains semblaient inquiets. On se regardait tous en chien de faïence excepté deux dames bavardes comme des pies qui commentaient le film de la veille. Un crissement aigu et quelques tressautements signalerent le redémarrage. j’arrivais enfin à ma station. jJ’eus un mal de chien à me frayer un passage jusqu’à la sortie. Les gens se bousculaient, une véritable marée humaine. C’est à pas de fourmi que j’arrivais au bureau. Déjà fatiguée, la journée ne faisait que commencer.
Agnès 83