logo esterel

219/HORMIS
C'est décidé, je prends ma retraite, prétendait-il... Un sous-entendu, un vieux mensonge de plus pour ce mensonge usager, indispensable mais coupable. Il vous en fait à croire ! Le couteau suisse, avec sa croix blanche sur le manche rouge qu'on tient bien en main, la lame où on insère un ongle, ouverte en un clic quand le reste de l' attirail n'est que promesse, virtualité.

En confidence, le mensonge reprit dans un acte de foi : moi, je tire les bouchons, je pique mais ne coupe pas le tissu de mensonges ! Je me cure les ongles négligemment tout en parlant de choses et d'autres. J'attends mon heure. La nuit, tous les chats sont gris, allez-y voir ? Je prétends que non ! Je nie l'évidence avec assurance. Parfois je mets les rieurs de mon côté. J'ai semé le doute dans les esprits. J'en ai fréquenté d'autres, d'esprits... Dangereux, pas des familiers ni des folklos ! Ceux-là, des existentiels, des enchanteurs, ils sont trop forts pour moi, à côté, je ne suis qu'un charlatan, un manipulateur... Je me casse.
Au congrès des mensonges, on était atterré. Comment le croire ! ? je suis au bout du bout renchérit de vieillard, tout a une fin. Il tira sa révérence sans tambour ni trompette... se fit oublié.
🐼 Claud'OURS 83