208/UNE IDÉE EN BERNE
Depuis que j'ai été délogée par une idée parasite je suis devenue une idée fixe. Moi, la sulfureuse qui aurait fait rater une nichée d'idées, suis prise à mon propre jeu.
Grand -mèridée me dit de ne pas m'en faire si je n' arrive plus à m'envoler ça va revenir quand tu auras trouvé une autre caboche.
Ce soir il y a match de foot Ecosse Espagne, j'ai décidé d'aller me distraire.
Arrivée au stade tout de suite je remarque un beau gosse, un colosse avec une grosse tête rousse, c'est le chef. Il paraît songeur, voire inquiet, je lis sa feuille de programmation qu'il tient à la main. Je profite du moment où il se gratte la barbe pour m'infiltrer et maintenant je me charge de tout organiser. Il faut vous dire que le sport n'est pas mon fort mais je vais faire un effort et prendre les choses en mains. On a un peu de retard... C'est Alistair qui doute et face à nous un excité aux poils noirs s'agite comme monté sur les pattes à ressorts, il nous menace de l'index puis nous fait un doigt d'honneur... Oh mais ça, je n'aime pas ... Alistair non plus, il brandit le poing, va s'élancer... alors comme une mesange je me pose au bout de son bas musclé et lui sussure une lullaby ecossaise qui lui rappelle sa mère. Alistair s'accroupit comme quand il était petit, se balance et prend sa tête à deux mains.. c'est sa mère qu'il entend et il pleure de bonheur. Il est loin..loin. et plus inquiet du tout...
-Vous voyez que quand je veux, je sais faire...Plus d'équipe, plus de match...
Le petit excité est désorienté et dans les gradins on crie... Remboursé... Remboursé...
Ouf ! Sauvée... J'ai retrouvé la forme !
🐭La Souris 83