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203. CONCLUSION
J’ai laissé la lettre en attente, presque terminée, elle pouvait reposer jusqu’au lendemain. Comme une pâte à pain qui repose, et sera prête un peu plus tard à mettre au four. Mon esprit devait prendre un peu de distance avant d’envisager une « fin » en bas de page.


Nous avions eu auparavant des brouilles comme des gamines que nous étions des décennies plus tôt. Un passé chargé de bons et mauvais moments. Des presque sœurs, disaient ceux qui nous connaissaient, jamais l’une sans l’autre. Après mon déménagement à un millier de kilomètres, nous gardions contact avec de rares appels téléphoniques et environ une lettre par mois, notre façon de rester en lien.
J’aime encore écrire sur du papier. On se livre différemment, le temps est plus dans une réflexion intime, on se présente sous son meilleur jour, on se donne le beau rôle, alors que taper un message vite fait, réactionnel juste à chaud me semble plus superficiel.
Ce matin j’ai la tête froide, j’ai remisé mes sentiments, je vais te dire « bon vent «.
Sylvia 🐿️83