Pour avoir un semblant d’air.
Fenêtre ouverte, moustiquaire baissée, c’est au plus fort de l’été;
la nuit va être courte et le sommeil haché.
Le drap servant plus à s’éventer,
à l’extérieur le delicieux parfum des jasmins s’évaporent.
Au loin, les grenouilles et crapauds coassent de toute leur force, concert de batraciens amoureux.
Une saleté de moustique me nargue au dessus de ma tête.
Quelques voix me parviennent des terrasses alentours tel un fond sonore qui me berceraient presque.
Par vague, les flonflons de l’orchestre du bal qui font tourner les danseurs, des rires, des applaudissements , rythment mon insomnie.
Déjà 2h, je n’ai pas fermé l’œil.
Agnès 83