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186🐭/ DEUX BANLIEUSARDS.
De l'autre côté du périphérique, un affreux jojo de renard musardait reniflard cherchant de quoi se caler les crocs.


C'est par l'odeur alléché qu'il leva les quinquets sur le corbeau qui attaquait son ''coulant barraqué''.
-Eh l'ami ! quelle joie de te revoir et en si bonne compagnie !
Encore-lui siffla de rage l'oiseau qui s'était déjà fait avoir.
- Je t'ai à l'œil mon gaillard !
Mais Renard roublard autant qu'affamé, campa sous l'arbre, ne lâcha pas l'affaire attendant que l'autre le fasse !
Fieleux, levant sa truffe sèche :
- Bel oiseau, comme autre fois, croasse-moi ta chanson, ta voix de crécelle m'ensorcelle.
- ''Laisse béton'' pépère, arrête ton violon, j'étais peinard à becqueter mon caniquet.
Une fois tu m'as doublé tu ne m'auras pas deux ! Inutile de me faire les yeux doux.
Maître Goupil laissa là le choucas et son clacos et mit les bouts.
Moralité du fromage :
Peu importe celui d'en bas ou d'en haut, je me ferai croquer tout pareil !
🐭La Souris 83

Maître Corbeau

9-4-24
186e

Sur une idée de P.Perrat

Maitre corbeau sur un arbre perché, fâché de s'être fait dupé soliloquait : attends mon gaillard je t'ai à l'œil...